Chaque année, l’incubateur de l’École à Lille et Paris-La Défense apporte à un certain nombre de nouvelles start-ups un espace et un soutien professionnel dédié, leur permettant de croître et de se développer. Cette semaine, interview avec une de nos incubés : Julie Gueudet, étudiante à l’IÉSEG, et fondatrice de The Art Cycle, une plateforme de mise en relation d’artistes et d’amateurs d’œuvres d’art.
1) Quelle a été votre inspiration pour créer The Art Cycle ?
Fille d’une artiste peintre, j’ai décidé d’habiller les murs blancs de mon petit appartement parisien avec des tableaux peints par ma mère et qui dormaient dans son atelier depuis un certain temps. La joie a très vite été partagée : elle était très contente de faire de la place pour accueillir de nouvelles toiles et moi de pouvoir transformer mon intérieur quand je le souhaitais. Des changements de décoration, que mes amis ont tout de suite remarqués et qui m’ont valu de nombreuses remarques positives. Sans le savoir, la graine de The Art Cycle venait de germer !
En parallèle, je fais le constat que les galeries traditionnelles ne sont plus aussi attractives qu’elles ont pu l’être, que le marché de l’art est très concurrentiel, il est donc difficile pour les artistes d’y trouver leur place. En mêlant ces connaissances du marché et mon expérience personnelle, est née l’idée de proposer un service de location d’œuvre d’art. Une idée qui a rapidement provoqué l’enthousiasme des personnes à qui j’en ai fait part, artistes ou amateurs.
The Art Cycle est donc né à la suite de quelques recherches, de nombreuses discussions et surtout de rencontres …
2) Quels sont vos objectifs ?
Nos objectifs sont :
– Promouvoir de jeunes artistes pour les aider et les accompagner tant dans leurs démarches de commercialisation de leurs œuvres que dans leurs démarches administratives.
– « Casser » l’image de l’art inaccessible qui est véhiculée par de nombreuses galeries et ventes aux enchères en rendant l’art plus accessible grâce à la location d’œuvres.
3) Comment est-ce que votre parcours à l’IÉSEG vous a aidé à lancer votre entreprise ?
L’IÉSEG m’a permis d’avoir une vision globale de l’entreprise grâce à son enseignement pluridisciplinaire.
Les stages que j’ai eu l’opportunité de réaliser m’ont également aidé à avoir une vision de l’entreprise plus spécifique, notamment celui que j’ai fait chez EY. En effet, ce stage m’a offert la possibilité d’échanger avec des membres d’entreprises diverses et variées (comptables, DRH, DAF…) et ainsi de comprendre leurs métiers.
Pour finir, l’IÉSEG laisse la possibilité de travailler sur un projet de consulting entrepreneurial (PCE). J’ai ainsi été accompagnée d’une tutrice qui m’a aidée dans la rédaction de mon business plan et également d’une enseignante en finance m’aidant pour toute la partie financière du BP. Ces mois de recherches et de rédaction m’ont permis d’affiner l’idée de mon entreprise et de me préparer à son lancement.
4) Pourquoi vous avez voulu intégrer l’incubateur de l’IÉSEG ? A quoi ressemble une semaine typique pour vous dans l’incubateur ?
Étant seule lors du lancement de ce projet, j’ai souhaité intégrer l’incubateur de l’IÉSEG afin d’avoir la possibilité d’échanger sur mes problématiques, mes idées avec d’autres startups également incubées et les membres de l’incubateur.
J’ai également choisi l’incubateur pour ses séances de coaching qui m’ont permis d’orienter et d’accélérer mon projet, notamment grâce à l’obtention de la Bourse French Tech, bourse que je connaissais de nom avant d’intégrer l’incubateur.
Pour résumer l’incubateur, ce sont des conseils, des discussions, des échanges de bonnes pratiques, qui permettent d’avancer beaucoup plus rapidement.
La semaine typique à l’incubateur est rythmée par un travail en binôme avec un autre projet sur l’art de l’incubateur, et autour d’échanges lors de déjeuners, de séances de coaching, de brainstormings…
Contact
Julie Gueudet
The Art Cycle
https://www.theartcycle.fr/home
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